Forbidden Writings
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 titre à trouver

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maioral
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maioral


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MessageSujet: titre à trouver   titre à trouver Icon_minitimeLun 5 Déc - 21:32


(AnnaLee suicide)



« D'accord... Je veux bien le faire. À une seule condition. »

Le silence s'est abattu dans la pièce. Je m'attendais à ce qu'il reprenne la parole mais rien ne vint. Je reculais ma chaise dans un grincement qui fit mal aux oreilles et qui le crispa. Je pinçais mes lèvres dans l'agacement.

« Tu sera payé plus de... » mais au même moment il me coupa

« Je prends l'argent et je fais la boulot mais à condition que... »

Et c'est devenu le flou.



Chapitre 1
ft. titre




Elle déplaça une mèche sur le côté, dégageant son visage rond. Elle se regardait attentivement devant le miroir. Elle lâcha un soupir, exaspérée. Malgré tous ses efforts, elle n'y parvenait pas. Malgré l'eyeliner, le mascara, le rouge à lèvre et le phare à paupière, rien n'y faisait. Elle avait toujours l'air d'une gamine de 15 ans. Elle quitta la salle de bain à regret puisqu'elle ne pouvait tout simplement pas changer de visage comme on change de chemise. Elle enfila ses escarpins, prit son sac. Elle dévala les escaliers avec souplesse et habitude.

« Au revoir maman! »

La porte claqua et elle s'élançait déjà au pas de course dans la rue. Le froid lui mordit les joues et elle serra son sac plus fort contre elle. L'hiver était vraiment une sale période. La neige fondante qui mouillait vos pieds à travers vos chaussures, le gel qui mettait la ville en état de paralysie, les lèvres gercées malgré la tonne de beurre de cacao, le look bonhomme michelin dans la grosse doudoune. Ça vous dit vraiment rien?

En rentrant dans le bar qui se situait à dix minutes à pied, Lyuba retrouvait son amie. Le Fiorini était un bar tout ce qu'il y avait de plus normal. Son tenancier était un croate châtain clair aux yeux bleu. Aubéline lui trouvait toujours un air de Brad Pitt, mais qui aurait un peu moins bien vieilli et avec un léger renflement au niveau du ventre. Ce qui ne le privait pas d'avoir un certain charme et beaucoup de chaleur dans sa voix.

« Vous prenez comme d'habitude? »

À peine Lyuba s'était-elle installée sur la chaise en face d'Aubéline que Vlado prenait leur commandes. En tant qu'habituées, elles prenaient toujours la même chose. Le barman le savait mais, comme une ritournelle, il leur demandait toujours par politesse. Et c'est avec politesse qu'elles répondaient d'un hochement de tête souriant.

« Alors  ? C'était quoi cette fois-ci?» demandais Aubéline.

Ça aussi, c'était devenue une habitude. Lyuba faisait toujours des rêves étranges. Les deux amies se retrouvaient donc régulièrement le soir pour discuter de tout et de rien mais également pour que la rouquine puisse raconter ses songes. Aubéline adorait l'écouter.


« Je l'ai revu. L'homme dont j'ai rêvé l'autre nuit. Il parlait à une femme, mais je n'ai pas vu son visage. Je vivais la scène comme si j'étais elle.»

Ce qui était d'ailleurs étrange. Dans ses rêves, elle n'était jamais un personnage qui y figurait. Elle voyait toujours la scène de l'extérieure, sans enveloppe charnelle. En parlant de son rêve, le regard de Lyuba s'était perdu dans le vide, à la recherche de détails.
Vlado déposa une kriek pour Aubéline et un coca pour Lyuba.

« Merci Vlad' » répondit Aubéline comme de coutume et elle but deux gorgées.

« Et alors  ? Qu'est-ce qu'il se passait?» demandait-elle pour encourager la rouquine à continuer.

Lyuba sourit et amena à son tour le verre de coca pour en boire le liquide sucré.

« Et bien... Presque rien. Il dit qu'il va accepter quelque chose. Comme un contrat. Mais il le fait que sous une condition.
- Laquelle  ? » demandait directement la brune, sa kriek en main.
« Je n'ai pas pu savoir, le rêve s'arrêtait là. Je me souviens lui avoir proposé une somme, qui devait être astronomique, pour qu'il fasse ce «  quelque chose  » mais dès qu'il me dit qu'il va le faire en échange de... Je me réveille. »

Aubéline reposa la kriek sur la table, les bras croisés, visiblement déçue au vue de la moue dubitative qu'elle affichait.

« Mouais. Pas fameux ce rêve aujourd'hui. Y avait vraiment rien d'autre  ? »

Lyuba fit non de la tête. C'était tout. Et ça l'intriguait. Elle but encore quelque gorgées de son coca. Elle tourna la tête pour contempler les flocons de neige tomber dehors et fondre sur la route.

« Il y a une soirée. Tu voudrais pas y aller  ?
- Maman va me tuer. Je saurais jamais me réveiller pour suivre les cours demain matin. »

Ce ne serait pas la première fois que Lyuba sécherait ses cours de littérature mais sa mère était exceptionnellement à la maison. Si elle restait au lit jusque midi, elle s'en rendrait forcément compte.

« Allez, s'il-te-plaît  ! Tu n'auras qu'à dire que tu as reçu un message de l'unnif comme quoi ton cours du matin était annulé et que tu as pu te rendormir du coup. »

Lyuba pinça ses lèvres, pas du tout réjouie ni à l'aise avec l'idée de son amie.

« En plus, j'ai vraiment besoin de toi. Y a ce mec-là, Tony. Des sources sûres m'ont dit qu'il y sera... C'est l'occasion rêvée pour moi. Mais je peux pas y aller seule. C'est ton devoir en tant qu'amie de m'accompagner en soirée dans des cas pareils. »

Lyuba eut envie de répondre qu'elle n'avait aucune envie de tenir la chandelle ni de devoir rentrer seule chez elle parce que son amie un peu trop frivole aurait trouvé un charmant jeune homme chez qui terminer la nuit. Et même si elle le pensait sincèrement, elle ne pouvait pas faire ça à Aubéline après tant d'années d'amitié. Tony, elle le gardait à l'oeil depuis bientôt un an et demi, c'était peut-être sa meilleure chance de s'en rapprocher.

« Bon, c'est d'accord. »



**********************************************************




Dire que Lyuba était mal à l'aise était un doux euphémisme. Depuis la première fois qu'elle était rentrée en boîte de nuit, la jeune fille avait découvert qu'elle n'aimait vraiment pas ce genre d'endroit. A dire vrai, elle n'aimait pas grand chose si ce n'était son amie dont la chevelure emmêlée en de longues mèches de dreads virevoltait dans tous les sens sur la piste de danse. Il n'avait pas fallu une chanson à Aubéline pour se lancer parmi la foule. Tandis que Lyuba, elle, avait trouvé une chaise près du bar et de préférence, avec un peu d'espace. La rousse détestait être engloutie dans la masse. Les bousculades, les rires moqueurs, la sueur des gens et l'opressement. Ce n'était pas pour elle.

Aubéline revenait de nulle part pour s'asseoir à côté de son amie, haletante après quelques danses suaves. Elle attrapa son coktail que Lyuba lui avait préalablement commandé avec le sien. Question d'habitude, à force elles se connaissaient par coeur et savaient ce qu'elles pouvaient faire pour faire plaisir à l'autre.

« Je ne le vois nulle part. Et toi, tu l'as vu? »

Lyuba parcoura la salle du regard, mais du garçon qu'Aubéline apréciait, pas une trace.

« Non, je ne le vois pas non plus.
- Roh, c'est vraiment pas mon jour... Je parie qu'on va pas le voir de la soirée...
- Mais on va quand même rester jusqu'au bout au cas où... » répondait Lyuba pour compléter la phrase immuable que sortait Aubéline dès qu'elle espérait voir une personne en particulier.

« Tu me connais trop bien! »

Aubéline lui sourit et vint déposer un baiser sur la joue de son amie qui rougit à ce geste peut-être un peu malvenu en ce lieu. Mais sa boisson sitôt terminée, elle retourna danser sur le dancefloor en se déhanchant comme une africaine.

« Je peux t'offrir un verre? »

Devant elle se tenait Clovis, un garçon qu'elle se souvenait avoir vu dans son auditoire en cours de littérature française. Cependant, Lyuba ne savait absolument pas comment réagir face à l'apparition soudaine du garçon. Il était plutôt beau, avenant. Il avait une prestance plutôt naturelle ni trop outrée. Du genre agréable à regarder mais qui peut se fondre dans la masse. Il avait les cheveux bruns mais elle se souvient lui avoir trouvé des reflets blonds au soleil. Et le fait de s'en souvenir lui fit tout de suite froncer les sourcils. Elle ne s'était jamais surprise à regarder quelqu'un autre mesure, ni de les détailler de la sorte. Qu'elle se souvienne d'un élément aussi pointilleux la déconcertait.

« Je m'appelle Clovis, et toi c'est Lyuba, non? »

Lyuba se pinça les lèvres et hocha lentement de la tête. Clovis héla une barmaid pour commander une bière et la même boisson que Lyuba avait à peine entamé. Bon, elle avait de la réserve.

« C'est bien ça... Tu es en littérature aussi, c'est ça ?
- Pas vraiment, mais on a des cours ensembles. »

La jeune fille sourit et termina son premier verre, de sorte que la barmaid ai pu le récupérer en lui donnant le deuxième que Clovis lui offrait. Le garçon approcha son verre du sien qu'il fit tinter l'un contre l'autre.

« À nos cours en commun et cette rencontre hasardeuse. »

Lyuba leva son deuxième verre pour trinquer et but une première gorgée. Elle et Aubéline prenaient toujours un coktail savant de vodka melon et de sprite. Le mélange parfait de l'exotisme, de fraîcheur et de sucré. Elle n'avait jamais connu ni bar ni boîte de nuit qui offrait une boisson si délicieuse que celle-ci.

« Ton amie est quand même une bonne danseuse. »

Aubéline était en train de se déhancher gracieusement entre une multitude de personnes. Rien que de la regarder ainsi entourée d'autant de monde mettait Lyuba plus mal à l'aise encore. Mais il avait raison. Aubéline était la plus élégante sur la piste. Seul son look grunge et ses dreads logs  dénotaient avec le reste de l'assemblée.

« Oui, elle adore ça et ça se voit. » répondait-elle en regardant son amie quelques mètres plus loin.
- Tu ne danses jamais toi?
Elle tourna la tête vers le jeune homme avec ses grands yeux de biche.
- Euh non, déjà... je déteste la foule mais alors en plus pour danser...
Clovis rit.
- Moi non plus, je suis vraiment nul. Le seul moment où j'ose danser c'est quand je n'ai plus du tout conscience de ce que je fais.
Autrement dit, quand t'es bourré pensait Lyuba. Mais son regard déroba sur une silhouette masculine près des toilettes. Il s'agissait d'un homme avec une barbe naissante, les cheveux bruns et le pourtour de ses yeux étaient étrangement foncés faisant contraste avec ses yeux bleus. Quand leurs regards se croisèrent le coeur de Lyuba manqua un battement. Elle le connaissait mais elle aurait été incapable de dire où. Elle le fixait avec intensité, incapable de le lâcher du regard.

- Tu as vu un fantôme ?
Clovis la regardait avec un sourire amusé mais le temps qu'elle retourne la tête pour voir où était l'inconnu, il était parti. Et dans une boîte de nuit aussi remplie que le Moonlight, Dieu seul sait comme il est difficile de retrouver quelqu'un dedans.
- Désolé, je te laisse, je reviens.

Elle quitta Clovis pour s'imiscer entre les gens sur la piste de danse à la recherche d'une tête reconnaissable, aux cheveux bruns et en dreads.
- Aubéline! Y a...
À peine avait-elle posé sa main sur le bras de son amie que celle-ci se tourna vers elle... En même temps que Tony. Bon, ben, bonne nouvelle. Elle l'avait finalement trouvé son prince charmant. Lyuba, confuse, déblatéra quelques excuses avant de repartir s'asseoir sur son siège mais Clovis avait disparu et son verre aussi. Elle se retrouvait à nouveau seule. Seule et pourtant  il y avait tellement de monde autour d'elle. Non, c'était trop dur de rester ici, elle avait le besoin pressant de partir. Elle écrivit un message à Aubéline avec son portable.

« Me sens pas bien. Je rentre. Désolé. »

Elle lâcha un long soupir en laissant ses épaules s'affaisser mollement. Oui, elle allait partir. Et sur ce, elle se leva et quitta le club bondé pour retrouver la froide nuit de janvier, emmitouflée dans sa grosse doudoune.

@ Billy Lighter


Dernière édition par maioral le Mar 11 Juil - 21:51, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: titre à trouver   titre à trouver Icon_minitimeDim 11 Déc - 20:31

titre à trouver Giphy

La maison semblait vide. Elle était étrangement bien rangée. On entendait juste encore la voix du présentateur du journal à la télé. Le jeune homme s'avançait lentement dans le couloir. Vêtu tout de noir, il entrait dans le salon à pas feutrés. Personne. Il regardait autour de lui avec méfiance. Ses sens étaient en alerte, à l'affût d'un quelconque bruit suspect qui puisse lui mettre la puce à l'oreille. Il continuait son chemin pour arriver dans la cuisine. La jeune fille brune était de dos, en train de couper une tomate pour son repas de midi. Le soleil hivernal filtrait sur la table de travail une lumière dorée, agréable pour préparer de petits plats.

Le couteau scintilla dans sa main et le jeune homme attrapa les cheveux de la brune de l'autre main. L'action se déroula très vite. Elle eut à peine le temps de hoqueter de surprise qu'un long trait rouge seyait à sa gorge délicate. Le sang coula le long de son cou gracile et le jeune homme coucha délicatement le corps de la femme dont la vie s'écoulait doucement hors d'elle. Il la regarda un long moment. Elle suffoquait, la bouche remplie de son sang. Son regard vitreux fixait le plafond comme un poisson fixe le vide lorsqu'il est hors de l'eau, trop préoccupé par sa survie.

Le jeune homme fit quelques pas dans la cuisine. La jeune femme ne semblait pas vouloir mourir, après de longues minutes à gargouiller de son sang, elle ne semblait vouloir s'assoupir pour embrasser le sommeil éternel. Non, elle clignait toujours des paupières et son ventre se levait et s'affaissait toujours même si c'était de manière irrégulière. Il devait changer ses plans. Il (prit un essui de cuisine pour éviter de laisser des traces derrière lui et) il vint pincer les narines de la jeune femme pour l'empêcher de respirer. Sa bouche était obstruée par le sang mais elle arrivait encore miraculeusement à respirer par le nez. La femme tenta de se débattre en reculant l'homme de ses bras mais elle était devenue trop faible pour réussir à le repousser assez que pour l'empêcher de mettre fin à sa vie. Elle redevint immobile, tressauta deux fois puis ne bougea plus. Elle ne bougera même plus jamais. L'homme se releva et se retourna pour sortir comme il était rentré, à pas feutrés.


***********************************************************************************************************

Lyuba se réveilla en sursaut à la fin de son rêve -un vrai cauchemar oui! Elle était haletante, son regard balaya sa chambre de manière automatique. Tout semblait normal,

A CONTINUER
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